Les Enduits en Terre

Enduire un mur c'est à la fois le protéger et l'embellir. De nombreux exemples d'architectures dans le monde montrent que l'enduit est utilisé avec une grande sophistication pour créer des figures,et des frises. Ici deux types d'enduit sont décrits, un pour les façades extérieures et l'autre pour les murs intérieurs.

Enduit extérieur:

Il est à base de sable, de terre et de chaux vive. Pour en déduire les proportions de terre, le test de pureté du sable fut réalisé. Son procédé est décrit ci-dessous .

Test de pureté du sable:



l.Dans une bouteille transparente à fond plat, on verse un volume de sable x.
2.On verse ensuite un volume d'eau x.
3.0n secoue le tout, et l'on laisse décanter la totalité du mélange.
4.Après que le mélange ait décanté, on peut observer deux couches différentes. Le sable plus lourd forme la couche inférieure. La couche supérieure est constituée par les impuretés. Il s'agit de fines particules de terre, comme les limons et les argiles. Ces impuretés donnent une certaine plasticité que l'on recherche pour la réalisation de l'enduit. En règle générale on cherche à obtenir 114 de terre et 314 de sable. Ci dessous sont décrits les trois possibilités de résultat ainsi
que leurs interprétations pour déduire la quantité de terre nécessaire à la réalisation de l'enduit:
A. Vol. PARTICULES DE TERRE = 1/4 Vol. TOTAL
Le sable présente les proportions adéquates pour l'usage
d'un enduit.
B. Vol. PARTICULES DE TERRE <> 1/4 Vol. TOTAL
Le sable est «trop sale». On doit alors le mélange à du sable
plus pur, comme du sable de rivière, jusqu'à atteindre
314 de sable pur.


Test du vide:

Cette démonstration explique la part de chaux à utiliser par rapport à la part de sable. Car la chaux doit combler le vide entre les particules de sable. Voici son procédé.

l.Dans un récipient transparent on verse deux volumes de sable.
2.On verse ensuite un demi volume d'eau, et on attend que la totalité s'infiltre.
3.0n complète jusqu'à ce que le niveau de l'eau ait atteint le niveau du sable. Le volume d'eau utilisé lors ce test est égale au volume d'air compris dans la portion de sable testée. Ceci nous donne alors la proportion de chaux à mélanger avec le sable pour la préparation de l'enduit. Un volume d'eau fut nécessaire pour combler les trois volumes de sable.
Donc un volume de chaux fut nécessaire pour trois volumes sable. Cette proportion de vide entre les grains de sable est celle généralement rencontrée. Mais dans le cas d'un sable contenant des impuretés (organiques et/ou particules de terre plus fines), le volume d'air est moins important.


Les enduits intérieurs :

Comme ils ne sont pas exposés aux intempéries ils ne contiennent pas de chaux, cependant ils nécessitent un stabilisant et du sable. Car sous l'effet des argiles, la terre seule aura tendance à se fissurer en séchant. Une des solutions, pour trouver le mélange adaptée à la terre dont on dispose, est de faire des essais avec différents matériaux disponibles. Les photos ci-dessus représentent les essais effectués avec différents mélanges, de terre, de sable, d'ocoxal et de sciure de bois. Les premiers tests mélangent seulement de la terre et du sable. On peut constater un changement de comportement entre la terre pure et les mélanges contenant un volume croissant de sable. Avec des stabilisants de fibres naturelles, la part de sable nécessaire est moins importante, et comme décrit dans le chapitre sur la reconnaissance de la terre, la cellulose contenue dans les matières végétales confie à la terre une qualité hydrophobe intéressante. Le mélange retenu pour le chantier fut 1 volume de terre pour un volume de sable et un volume
et demi de sciure de bois.

Préparation du mur et application de l'enduit:

Pour que l'enduit soit réussi le support requiert trois qualités: il doit être propre, rugueux et humide. Ainsi avant d'appliquer l'enduit, on brosse le mur à sec, puis on projette de l'eau pour l'humidifier en évitant les coulures. Les jointures du mur ont été ici remplies avec des pierres pour faciliter l'adhérence de l'enduit. Une première couche est projettée à l'aide d'une truelle. Cette couche doit être la plus fine possible, trop de poids la décollerait. On laisse ensuite sécher. On peut constater que la chaux réagit alors en blanchissant. La deuxième couche est alors appliquée. On peut améliorer la finition à l'aide d'une taloche qui permet un rendu plus lisse.

Maisons abandonnée de Kosovo


Reconnaissance de la terre

Lorsque l'on construit avec de la terre, on fait le pari d'extraire celle du site et/ou à proximité. Cependant la terre présente des qualités très diverses de par le monde, et même sur un même terrain. Elle n'est pas toujours adaptée à la construction. La problématique est alors de la reconnaître, et d'en déduire les applications qu'elle peut satisfaire. Soit en l'état, soi en lui rajoutant les ingrédients nécessaires. Javier, un architecte mexicain rappelle toujours qu' «il n'y a pas de mauvais matériaux il n'y a que de mauvaises utilisations».
Il existe des tests permettant d'apprécier les qualités d'une terre. J'ai pu apprendre certains d'entres eux, pour l'essentiel des analyses de terrain utilisant un matériel réduit. Leurs principaux avantages est qu'elles peuvent être faites directement sur le terrain. Elles ne représentent pas de coût élevé et sont réalisables par tous, à condition que l'on connaisse les principaux composants de la terre. En n'aucun cas on ne peut en déduire des mesures précises sur la composition de la terre testée, il s'agit plus d'études comparatives entre différents échantillons pour privilégier telle ou telle terre pour telle ou telle utilisation.

Composition de la terre:
Les couches superficielles de la terre sont composées de nombreux éléments organiques en décomposition. Cette terre est utile pour l'agriculture car elle présente les élements nutritifs nécessaires aux plantes. Elle n'est pas adaptée à la construction. Plus en profondeur la terre présente une composition plus «propre». Elle contient essentiellement du gravier, du sable et du limon. Ces derniers présentent une cohésion en présence d'eau, mais à sec ils n'ont aucune tenue. L'argile, un autre composant du sol , est constituée par les particules les plus petites du sol. Ces éléments possèdent une grande affinité pour l'eau, ce sont eux qui lient les particules du sol entre elles. L'argile forme le liant nécessaire à la cohésion du sol et par extension aux éléments de construction en terre. Cependant elle présente une forte instabilité à l'eau. L'humidité fait gonfler l'argile. Le séchage entraîne alors la formation de fissures. Ces phénomènes d'absorption et de rétraction ont des amplitudes différentes selon la nature de l'argile, dont il existe une grande variété. Les graviers, les sables et les limons sont appelés les éléments stables, et constituent le «squelette». Les argile sont dits instables et forment le «liant». Ainsi selon les proportions des différents composants de la terre, les tests nous informeront des qualités de cette dernière (résistance, proportion d'argile, stabilité). On en déduira alors les utilisations possibles et les éléments supplémentaires à ajouter, principalement les stabilisants.

Trois exemples de tests de terrain:

Le test du cigare:
Il s'agit ici de d'évaluer la cohésion du matériau. On réalise à partir d'un échantillon de terre, malaxé avec de l'eau, un cigare de 2 cm de diamètre. Sur une support horizontal on dispose le cigare, on le pousse dans le vide, et on attend qu'un morceau cède. On mesure alors la longueur du morceau qui est tombé. Cette opération doit être réalisée plusieurs fois pour en déduire une moyenne (3 fois minimum). Plus le morceaux tombé est long plus la terre présente une bonne cohésion. Cette cohésion est due à la quantité d'argile présente dans l'échantillon. Ainsi l'on peut comparer différents échantillons de terre pour évaluer le résistant. Cette même expérience peut être réalisée avec des échantillons extraits à différentes profondeurs du sol.

Test de l'anneau:
Ce test permet de constater dans quelle proportion se rétracte la terre testée lorsque qu'elle sèche. La manipulation est relativement simple. On découpe tout d'abord dans un tube de PVC de 5 cm de diamètre, un anneau de 1,5 cm de hauteur. On se sert ensuite de ce dernier comme d'un moule pour former une pastille avec un échantillon de terre malaxé avec de l'eau. Après avoir démoulé la pastille on attend qu'elle sèche complètement. On compare alors l'anneau à la pastille et l'on peut constater dans quelle proportion la terre s'est rétractée
en séchant sous l'action des argiles. Au-delà de 10% de différence la terre n'est pas utilisable en l'état. Pour un enduit la différence doit être quasi nulle.

Test de décantation :
Ce test permet de mesurer la proportion d'argile contenue dans un échantillon de terre. Il s'agit de décanter, pendant 8 heures, ce dernier dans une bouteille de verre à fond plat. Les éléments les plus lourds, représentés par les graviers, forment les couches inférieures, viennent ensuite les couches de sable, puis de limon. La couche de surface est constituée par l'argile. Par comparaison on peut déterminer le pourcentage d'argile de l'échantillon.

Les stabilisants en fibres végétales :
Il existe de nombreux stabilisants. Leurs actions sont multiples. Ils permettent le maintien de la terre en réduisant les mouvements latéraux qui génèrent les fissures. Si le mélange est réalisé et mouillé la veille de son utilisation, la cellulose contenue dans les fibres végétales procure à la terre une qualité hydrophobe. Dans l'architecture traditionnelle on utilise les fibres végétales existantes dans l'écosystème local. Dans les régions montagneuses du Mexique on trouve l'épine de pin, dit Ocoxal, que l'on mélange à la terre pour la production d'adobe.

Cloison en Terre-Ocoxal

Comme pour la terre garnissage la technique de la terre paille est constituée d'une structure porteuse. Ici la terre sert a lier des fibres naturelles qui viennent remplir la structure. Cette technique fut conçue en utilisant de la paille liée par une terre très argileuse. Lors de la construction de la maison communautaire de Xicalahuatla (État de Puebla, Mexique, un atelier fut réalisé pour concevoir une paroi de ce type en utilisant l'ocoxal comme fibre. Il s'agit de l'épine d'un pin, appelé l'ocoté, poussant dans la Sierra Norte de Puebla et que l'on rencontre dans de nombreuses régions montagneuses du Mexique. Cette paroi fut réalisée ici car elle présente des qualités thermiques (isolation), a l'avantage d'être économique et nécessite un outillage simple. Cette première cloison fut montée a l'étage de la maison communautaire, dans la partie en ferrociment existante avant le projet, l'idée étant de répéter la technique sur 1lensemble des parois intérieures.

































Procédé de construction :

Préparation du mélange :
1. Apres avoir tamisé une terre argileuse on la mélange a de 1'eau dans une cuve.
2. On dilue, a 1'aide des pieds le mélange pour obtenir une barbotine.
3.0n étend 1'ocoxal sur une bache. Les fibres peuvent etre humidifiées un jour a 1avance pour faciliter la manipulation.
4. On mélange alors la barbotine et l'ocoxal sur cette meme bache, le résultat conserve une apparence herbeuse.

Construction de la structure :
1.2. On commence a mac;onner un soubassement en brique pleine.
3. On fixe un cadrant en planche de bois tout le long des parois ou la cloison sera en contacto
4. Des liteaux sont fixés sur le cadrant sur les parties inférieures et supérieures. Ils servent alors de point d'accroche pour les éléments verticaux.
5. On fin alise la construction avec le linteau de la porte.

Remplissage de la structure :
1. A1'aide de planches de bois que ron fixe a la structure on forme un coffrage qui maintiendra le mélange lors du rembourrage. On commence ainsi une premiere rangée.
2. On répete une deuxieme rangée en maintenant en place la premiere.
3. Tous les 60 cm environ, on installe, entre les doubles poteaux, des renforts horizontaux qui empechent les retraits horizontaux.
4. On continue ensuite de monter en utilisant les planches du premier coffrage, pour accélerer le séchage de la base. Ainsi on répete chaque opérationjusqu'a atteindre le haut de la cloison.

Enduit:
Un enduit de terre sert de finition. Si la paroi est exposée a

Publications CRATerre

CRATerre propose sur son site de télécharger une partie de leurs publications en pdf. L'ensemble de ces documents traitent de l'architecture en terre : les techniques de construction, des exemples d'architecture vernaculaires, et des recherches scientifiques.

Lien direct vers le page :
http://craterre.org/diffusion:ouvrages-telechargeables/

Construction en terrre : beauté durable, savoir-faire et éthique des architectes

"L’ENSAG et le laboratoire de recherche CRATerre accueillent Anna Heringer et Martin Rauch, deux architectes dont les réalisations remarquées dans plusieurs revues d’architecture, les posent parmi les leaders mondiaux du renouveau d’une architecture en terre crue contemporaine. Ce matériau utilisé depuis des millénaires reste une ressource pleine d’avenir."(site de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Grenoble lien ici )

La page web propose de revoir la conference en video. Je pose ici les deux liens :
partie 1 (Martin Rauch)
partie 2 (Anna Heringer)

Si vous ne pouvez pas lire les videos je vous conseille de télécharger le programme VLC.

bonne conférence...

Production d'adobes (briques en terre crue séchées)

Voici un document qui traite de la production d'adobe (briques de terre crue séchées) : du choix d'une terre appropriée, jusqu'au stockage des briques. Ce document est téléchargeable sur le site de MISEREOR. Concie et bien illustré il est un support pédagogique idéal.

Voici les lien direct :
Version francaise
Version espagnole
Version anglaise
Version portugaise

Guide de construction en terre parasismique de MISEREOR et CRATerre

Produit et financer grâce a la coopération de CRATerre et MISEREOR, ces trois guide de construction représentent un soutien technique et théorique destiné à tous les techniciens de la construction, maçons et tous ceux qui décident de construire leur propre maison. Concis, bien illustré et clair ceux sont des supports pédagogiques idéal. Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours. D'autre document en libre télécharge sont disponible sur la page web de MISEREOR.

"TORCHIS : GUIDE DE CONSTRUCTION PARASISMIQUE"
Auteurs : Wilfredo Carazas Aedo - Alba Rivero Olmos, architectes
Coordination scientifique : Equipe CRATerre - EAG.
Schémas : Alba Rivero Olmos, architecte
Dessins : Wilfredo Carazas Aedo, architecte
Document financé par MISEREOR
Editions CRATerre

fichier pdf version anglaise

“ADOBE: GUIDE DE CONSTRUCTION PARASISMIQUE”
Auteurs : Wilfredo Carazas Aedo
Aporte scientifique et dessin graphique: Alba Rivero Olmos
Coordination scientifique : Equipe CRATerre - EAG.
Dessins : Wilfredo Carazas Aedo, architecte
Document financé par MISEREOR
Editions CRATerre

fichier pdf version française
le fichier pdf version anglaise

"REHABILITATION : GUIDE DE CONSTRUCTION PARASISMIQUE"
Auteurs : Wilfredo Carazas Aedo - Alba Rivero Olmos, architectes
Coordination scientifique : Equipe CRATerre - EAG.
Document financé par MISEREOR
Editions CRATerre


fichier pdf version française

Patrimonio construido con tierra

Traduction du titre : Patrimoine construit en terre
Coordinateur : Luis Guerrero
Édition : Universidad Autónoma Metropolitana, Unidad Xochimilco, División de Ciencias y Artes para el Diseño, Mexico, 2007
Langue : espagnol
Dimension :
25,8 cm x 19,5 cm pour 167 pages
Cette publication universitaire regroupe des articles tirés de différents études de cas sur des édifices traditionnels en terre présents dans diverses régions du Mexique.
Diffèrents point de vue académiques sont exposé ici : l'archéologie, l'architecture, l'ingénierie civil, l'histoire.
À travers l'étude des techniques traditionnelles, ce livre tente de revaloriser l'image de la culture constructive traditionnelle. Préludes necessaire pour entreprendre la sauvegarde d'un patrimoine laissé a l'abandon.
Les participants appartiennent à différents organismes comme Le Comité Científico de Tierra del International Council on Monuments and Sites, mais aussi la Red Iberoamericana PROTERRA.

Bâtir en terre. Du grain de sable à l'architecture Architecture de terre écologique et contemporaine

Télécharger ou écouter en ligne la conférence
"Cette conférence a été donnée dans le cadre du Collège de la Cité des sciences et de l'industrie par Martin Rauch, architecte et entrepreneur et Anna Heringer, architecte.

Plus de deux milliards des habitants de notre planète vivent aujourd'hui dans des habitations en terre crue. L'étude des propriétés physiques des grains de sable et des techniques de construction, permet de montrer la diversité de l'architecture en terre qui, loin d'être seulement une tradition, est une technique prometteuse pour l'avenir dans le cadre du développement durable.
Le laboratoire CRATerre-ENSAG (Ecole nationale supérieure d'architecture de Grenoble), partenaire scientifique de l'exposition actuellement présentée à la Cité des sciences et de l'industrie Ma Terre première, pour construire demain, retrace pour nous cette aventure de l'architecture en terre crue."

Architecture traditionnelle bulgare - chantier benevole de Rahovitza

voir l'ensemble des articles dédiés à l'architecture de Rahovitza.
En plein coeur des montagnes des Rhodopes, un chantier s'organise chaque année. On y apprend a faire un badigeon de chaux, monter un mur en pierre, enduire un torchis ; faire de l'architecture avec la tête et les mains. page web de Rahovitza
En 2000 Markus et Varvara ont acheter un terrain avec trois veilles fermes au alentour du village de Kosovo en Bulgarie. Ainsi chaque année il font appel à des bénévoles pour restaurer les bâtisses. Le but est de remettre en état le lieu et de faire perdurer les techniques constructive locale qui sont l'usage de la pierre, du bois et du torchis. En effet l'abandon de ces techniques se généralise aux profits de matériaux nouveau qui permet une mise en oeuvre peu soignée. Il faut dire que les techniques traditionnelles de construction sont considérer comme primitive, un habitant de Razlog me faisait remarquer que les habitants des Rodhopes vivaient dans la "merde de vaches". Pourtant l'usage de ces matériaux apportent des avantages thermique et produise une architecture en adéquation avec le milieu environnant.
Diaporama du lieu

Localisation : Bulgarie, village de Kosovo



Afficher chantier rahovitza sur une carte plus grande

Le site de Rahovitza


Site de Rahovitza- Kibela, Bendida et Sabazii

voir l'ensemble des articles dédiés à l'architecture de Rahovitza.
Le site de Rahotvitza est composé de trois bâtiments. Les noms de Kibela, de Bendida et de Sabazii leur ont été donné. Ils formaient ce qui était auparavant une ferme, où l'on cultivait et élevait des animaux. La vie des habitants ainsi que l'aménagement de leur habitat été alors organisés autour de la production agricole.


Kibela :
Située en partie Est du site elle est la plus vieille construction des trois et la plus compacte. Elle réunit l'habitat à l'étage en partie ouest, la grange à l'étage en partie Est et l'étable au rez de chaussée.




Bendida : Construite ulterieurement à Kibela. D'après le proprietaire qui vendit le site elle était la maison de la deuxième générations. L'étage y est divisé en deux foyers, l'un à l'Est et l'autre à l'ouest.Il s sont composé d'une cuisine (présence de cheminée) et d'une pièce supplémentaire. L'étable se situait au rez de chaussée.




Sabazii : Installée en partie Est du site, cette construction servait d'étable au rez de chaussée et/ou de cagabi (présence d'outils lors de son achat), et de grange a l'étage.

Site de Rahovitza - Détails constructif de la maison Kibela

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article en cour d'écriture...
Pour ce post dédié aux systèmes constructifs employés sur le site de Rahovitza l'exemple choisi est celui de la ferme Kibela. Parce qu'elle regroupent les trois fonctions : habitat, étable et grange ; et parce qu'elle conserve un état plus originel en comparaison de Bendida.


La construction est composée de cinq éléments principaux : 1 mur en pierre, 2 le poteaux central soutenant le plancher, 3 le torchis, 4 l'ossature bois avec son bardage et 5 la charpente avec sa toiture. Ces éléments assemblés forment trois espaces distincts qui correspondent à l'habitat, la grange et l'étable. À chacune des ces trois fonctions correspondent des techniques différentes. Cet article décrira seulement les techniques utilisées. La relation avec les usages,leur emplacement et leur relation entre eux est décrit sur l'article suivant.


Le torchis :



Mur en pierre maçonnée :


Poteaux central et plancher :